Jacques Dorfmann, né le 2 décembre 1945 à Toulouse, est un producteur de cinéma, scénariste et réalisateur français. Jacques Dorfmann est le fils de Robert Dorfmann. En 1968 il produit Le Voleur de Crimes, de Nadine Trintignant. En 1969, L'Armée des Ombres de Jean-Pierre Melville d'après le roman de Joseph Kessel. En 1970, en collaboration avec son père, Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville. En 1971, il commence une collaboration avec Jean-Pierre Mocky, L'Albatros, musique de Léo Ferré, co-produit avec son frère Frédéric Dorfmann, en 1978: Le Témoin, en 1982: Y a-t-il un Français dans la salle? D'après le roman de Frédéric Dard. En 1971, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne. En 1972, il coproduit Nous ne vieillirons pas ensemble, de Maurice Pialat. En 1975, Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio d'après le livre de Georges Conchon. En 1981, il connaît un succès mondial avec La Guerre du feu, un récit préhistorique réalisé par Jean-Jacques Annaud et dont Dorfman est un des producteurs. Au cours de la décennie 1980, Dorfman, tout en continuant à être actif en tant que producteur, devient également metteur en scène. C'est en 1987 que sort son premier film en tant que réalisateur, Le Palanquin des larmes, une coproduction franco-chinoise avec Tu Huai Qing et Jiang Wen adaptant le récit autobiographique de la pianiste Chow Ching Lie. En 1992, il réalise Agaguk, adaptation du roman d'Yves Thériault tourné dans le grand nord canadien avec Toshiro Mifune et Donald Sutherland. En 2001, Dorfmann présente Vercingétorix: La Légende du druide roi, un des rares films abordant la vie du chef gaulois. Christophe Lambert tient le rôle titre aux côtés de Max von Sydow et Klaus Maria Brandauer. Malgré la présence de ces vedettes, le film est particulièrement mal reçu par la critique et connait un échec commercial cuisant. Il est le père de la productrice de Swagger, Marine Dorfmann. Source: Article "Jacques Dorfmann" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.