Jean-Pierre Coffe, né le 24 mars 1938 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) et mort le 29 mars 2016 à Lanneray (Eure-et-Loir), est un animateur de radio et de télévision, humoriste, critique gastronomique, écrivain, chef-cuisinier et comédien français. À la radio, il est sociétaire des Grosses Têtes sur RTL entre 1990 et 2010, puis à nouveau à partir de 2014. Entre-temps, il rejoint pour une saison On va s'gêner sur Europe 1. Par ailleurs, de 1998 à 2008, il anime Ça se bouffe pas, ça se mange, une émission gastronomique hebdomadaire sur France Inter. Jean-Pierre Coffe naît le 24 mars 1938 à Lunéville en Meurthe-et-Moselle. Fils unique de Pierre, Victor Coffe, coiffeur, et de son épouse Gilberte dite Betty, il passe une grande partie de son enfance dans sa ville natale. Son père ne peut assister à sa naissance pour cause de service militaire. Mobilisé en 1937, il est affecté au 3e régiment de dragons portés. Alors qu'il participe à la bataille de France, il meurt au combat le 5 juin 1940 à Pont-Remy dans la Somme. À 2 ans, Jean-Pierre Coffe devient ainsi pupille de la Nation. Il est élevé par sa mère qui reprend le salon de coiffure familial. Sa grand-mère, Marie, est cuisinière et son grand-père paternel, Victor, est jardinier et maraîcher à Lunéville. Sa mère, tondue à la Libération, quitte la Lorraine pour Paris où Jean-Pierre poursuit sa scolarité dans un pensionnat. En juin 1945 Jean-Pierre, qui a passé des moments difficiles en raison du manque de nourriture, a l'occasion d'améliorer ses conditions de vie lors d'un séjour en Suisse, grâce à la Croix-Rouge suisse qui permet à des petits orphelins français de venir passer deux mois de vacances dans ce pays qui a été préservé de la guerre. Il prend pour la première fois le train à la gare de Lunéville pour se rendre à Berne, où des familles d'accueil de toutes conditions sociales attendent les enfants pour les emmener dans leur maison. Pour lui, ce sera la rencontre avec M. et Mme Fleury, qui marquera profondément ses souvenirs par l'accueil chaleureux dont il a bénéficié et de son séjour dans leur ferme à Montmelon-Dessous, village qui se trouvait encore dans le Canton de Berne, avant l'indépendance en 1979 du Canton du Jura. Dans la ferme des Fleury il découvre les tartines beurrées, la bonne soupe de légumes, les vaches, les cochons, le chocolat et plus particulièrement le Toblerone, pour lui le comble de la gourmandise, de la sensualité et du péché absolu. Il y apprend aussi à nourrir les poules et les lapins, à traire, à atteler la carriole avec les juments pour porter le lait à pasteuriser à la laiterie voisine. Son chouchou parmi la ménagerie est un verrat, très connu dans tout le canton et pour lequel on amène de loin des truies pour la reproduction. Après ces deux mois il retourne chez sa mère et y tombe malade. Il n’a alors qu’une idée en tête, retourner en Suisse. Sa mère finit par appeler le médecin, qui décrète qu'il est anémique et qu’il lui faut le grand air, ce qui lui permet de retourner en Suisse chez les Fleury pendant encore deux ans. Il considérera plus tard que même s'il n'a pas été à l'école en Suisse, c'est chez les Fleury et dans leur ferme qu'il a tout appris. ... Source: Article "Jean-Pierre Coffe" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.